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Aventure Equitable

Aventure Equitable
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7 août 2006

Fin de l’aventure

Voici notre dernier message, un message de clôture en quelque sorte. Myriam et Florian ont déjà retrouvé leurs maisons en France. Il ne reste que Nathalie, Amandine et Pierre sur les routes, à quelques heures de s’envoler pour la France.

Dans notre dernier message nous étions en partance pour Santiago au Chili afin de retrouver Alice et Caroline. Mais nous avons appris à nos dépens que sur les terres australes, la nature est toujours reine. La neige ayant décidé de nous barrer la route, impossible de rejoindre Santiago, sauf par les airs (hors budget !). Direction donc le Nord de l'Argentine pour conclure ce voyage.

Les_gorges_rouges_de_TalampayaLes_premiers_touristes_de_TalampayaLa Rioja n'est pas une ville très touristique, mais c’est un point de départ vers La Valle de la Luna et El Parque Talampaya, deux sublimes parcs nationaux. Les paysages nous ont rappelés ceux du Sud Lipez en Bolivie, avec un soupçon de Jurassic Park étant donné que ces parcs  étaient autrefois les terres des dinosaures. A Talampaya nous avons eu la chance de circuler entre les parois d'un canyon rouge lunaire, avec un arrêt obligé pour apprécier les peintures sur pierres datant de... il y a très longtemps !

Notre_parcours

Nous voici revenus à Buenos Aires, en attendant (im)patiemment notre vol pour la France. Comment exprimer ce que l'on ressent après 7 mois de voyage et   26 000 kms de bus parcourus sur un continent inconnu ? Contents de rentrer, avec pour bagages une expérience unique, des images et des visages plein les yeux.

Nous souhaitons bien sûr remercier les personnes qui nous ont aidé dans la réalisation de ce projet :

Alice, Caroline, Anthony et Romain, la première équipe d’Aventure Equitable, pour nous avoir montré qu'un tel projet était faisable, et pour nous avoir transmis leur désir de promouvoir les initiatives de commerce équitable.

Nos familles, qui nous ont soutenues tout au long de notre voyage, et qui ont étés très patientes en attendant notre retour.

Nos partenaires, pour nous avoir appuyé dans le contact des coopératives et nous avoir apporté leur aide dans l'organisation de ce voyage.

Tous les producteurs, qui nous ont ouvert leur porte pour partager leurs expériences, et avec lesquels nous avons passés certains des plus beaux moments de notre voyage.

Nos écoles respectives, l’Edhec et l’Esc Grenoble, qui nous ont offert la possibilité d'insérer une telle expérience dans notre parcours scolaire.

Enfin tous ceux qui de près ou de loin ont suivi notre périple pendant ces 7 mois, merci pour vos messages de soutien.

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Nathalie, Myriam, Florian, Pierre

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25 juillet 2006

Au Bout du Monde

Aujourd’hui, cela fait six mois jour pour jour que nous sommes sur les routes d’Amérique du Sud, et notre voyage touche bientôt à sa fin.

Après Buenos Aires, Myriam a décidé de rejoindre Michel au Brésil pour passer ses derniers jours sur ce continent au soleil, et voici les dernières nouvelles que nous avons reçues par mail : « Je confesse, je ne pouvais pas résister à l’idée de retourner sur les plages de Porto Seguro, et surtout sur celles d’Arraial d’Ajuda. Mais cette fois, je suis accompagnée de Michel, un très bon pote de Lille. Ici, le soleil est tellement fort qu’il pique notre peau! Une petite caïpirinha arrange notre situation... En tout cas, soleil et repos sont devenus de très bons potes, il ne faudrait pas que je m'habitue trop quand même... ».

Florian de son côté a rejoint des amis snowboarders au Chili pour dévaler quelques pistes. Quant à nous (Amandine, Nathalie et Pierre), nous sommes partis à la découverte de la Patagonie et de la Terre de Feu. Voici un aperçu de ce que l’on peut voir sur la route du bout du monde…

Una_colla_de_ballena__queue_de_baleine_majestueuseNous avons d’abord choisi de nous arrêter près de la Péninsule Valdès, à Puerto Madryn, un petit port construit au milieu de nulle part. Arrivés au Terminal de bus, nous nous sommes jetés sur nos bonnets et nos gants, que nous n’avons pas lâchés depuis ! Cette Péninsule ressemble à une arche de Noé pour animaux marins : on y trouve des baleines, des éléphants de mer, des orques, des pPause_photo___quelques_m_tres_des_baleinesingouins, etc. Ces animaux y sont protégés et s’y sentent comme chez eux. Cependant, ne cherchez pas de pingouins dans nos photos car ce n’était pas la saison ! En Juillet, c’est un lieu unique pour admirer les baleines, depuis la plage, ou sur un bateau, car elles se laissent approcher Un_rouleau_de_gras_au_regard_touchantsans difficultés. Et c’est ce que nous avons eu la chance de faire ! D’abord depuis une plage à marée haute, nous pouvions les voir nager à cinq ou six mètres de la plage. On entendait distinctement le bruit de « tuyau vide » qu’elles font en rejetant de l’air. Mais ce n’était rien comparé aux émotions que nous avons ressenties sur le bateau par la suite. Alors que nous nous approchions, une baleine nous accueillait en faisant des sauts époustouflants, parfois à quelques mètres du bateau. Puis nous avons pu admirer un ballet sous-marin composé par trois monstres de 15 mètres de long et 50 tonnes chacun qui passaient sans cesse sous notre embarcation. Nous pouvions presque les toucher… Enfin, à l’heure de la sieste nous avons pu accéder à une plage réservée aux éléphants de mer. Il paraît que ces « rouleaux de gras » sont étonnement gracieux une fois dans l’eau…

Vue_sur_le_Lago_Argentina___El_CalafatePoursuivant notre parcours vers les terres australes, nous nous sommes ensuite dirigés vers El Calafate. Depuis notre auberge, nous pouvions admirer les eaux bleues laiteuses du Lago Argentina, le plus grand du pays. Patinoire naturelle, chocolat chaud, montagnes enneigées… Le_glacier_Perito_Moreno_et_ses_gla_onsNous voilà en plein hiver. Seul bémol pour Pierre, la présence dans toute la ville de chiens errants qui nous suivaient inlassablement comme s’ils venaient de trouver un maître ! Mais El Calafate est plutôt connu pour son glacier : El Perito Moreno, seul glacier de cette taille que l’on peut observer depuis la terre ferme. Si vous êtes chanceux (on l’a été !), vous serez devant le glacier au moment où un bloc de glace s’effondrera dans un vacarme incroyable… Ou alors vous ne verrez que les vagues qu’il a produites dans sa chute !

Ambiance_bout_du_monde_au_parc_national_de_UshuaiaPour_Paris__comptez_10_000_kms_de_plusPour atteindre Ushuaia par la route, il faut traverser une petite partie du Chili. Une fois arrivés, nous voici en Terre de Feu, et presque au bout du monde… Presque, car plus loin il reste l’Antarctique à 3 000 kms. Qui a dit qu’Ushuaia c’était un peu Saint Nazaire ? C’est un port, certes, mais quand on regarde au loin, on imagine le bout du monde. En plus, les parcs et les montagnes alentours offrent des balades inoubliables sous la neige.

Il est maintenant temps de quitter la ville rendue célèbre par Nicolas Hulot, et de rejoindre Florian à Santiago. Cela sera aussi l’occasion de revoir Alice et Caroline, deux des créateurs du projet Aventure Equitable.

11 juillet 2006

La belle Argentine

Après Bonito, nous avons dit au revoir (et à bientôt) au Brésil et avons pris la direction de Puerto Iguazu en Argentine. Mais avant d'arriver jusque là, nous avons fait une très courte escale parDeux_exemples_de_Yerba_Mat___boisson_pr_f_r_e_au_Sud_du_Continent Asunción, la capitale du Paraguay. A vrai dire, nous avons été très peu marqués par cette ville qui ne présente qu'un très faible intérêt touristique. Ce fût toutefois notre premier contact avec une coutume très présente dans le Sud du continent : la yerba maté. Chaque habitant du Paraguay, de l'Uruguay, ou de l'Argentine sait ce que c'est : un petit "pot" (maté), accompagné d'une paille en bois ou en argent (bombilla), rempli d'herbes à thé, et qui est inséparable d'un thermos d'eau chaude ou froide selon la saison. Aussi chargés qu'ils soient, dans la rue, au travail, ou même à la télévision, les habitants de ces pays trouvent toujours une place dans leurs bras pour leur maté et le thermos qui sert à l'alimenter ! La yerba maté est au Sud ce que la feuille de coca est au Pérou ou à la Bolivie : un stimulant, un coupe faim... Bref, une tradition indigène ancestrale.

Depuis Asunción, nous avons pris la route de Puerto Iguazu pour découvrir les fVue_sur_les_impressionnantes_chutes_d_Iguazuabuleuses chutes d'Iguazu, les plus grandes du monde avec celles de Niagara. On a pu se balader dans un parc autour des chutes, oú une passerelle permet d'accéder justeA_quelques_m_tres__les_chutes_d_Iguazu_grondent au-dessus de la “Gorge du Diable”. C'est très impressionnant, et Florian (qui avait eu l'occasion de les voir un mois plus tôt) nous avait conseillé de ne pas oublier nos k-way à cause des projections d'eau. A ce niveau, nous sommes un peu restés sur notre faim, étant donné que nous sommes en période sèche et que la grande majorité des bras du fleuve était asséchée... Mais depuis ce jour, nous ne pensons qu'à une chose : revoir le film "Mission", avec Robert De Niro et Jeremy Irons, tourné à Iguazu.

Nous avions dit à bientôt au Brésil car nous devions encore traverser la frontière en Producteur_qui_revient_de_Paris__chez_lui_avec_sa_familledirection de Goioere, une petite ville au Nord de l´État du Parana. Nous y avons étudié le travail d'une très récente coopérative de coton équitable, qui fournit la matière très douce des vêtements de la marque "Tudo Bom ?". Nous avons particulièrement apprécié le contact avec un producteur qui a eu l'opportunité de participer à la dernière Quinzaine du commerce équitable en France (29 Avril au 14 Mai 2006). Son discours nous a démontré une fois encore combien l'information est nécessaire... du côté du consommateur, mais également du côté du producteur.

Place_centrale_de_Montevideo__un_petit_air_europ_enNathalie et Pierre ont ensuite choisi de faire une courte escale à Montevideo, capitale de l'Uruguay, alors que Myriam et Florian décidaient d'arriver plus tôt à Buenos Aires. Montevideo, c'est déjà un peu l'Europe. Contrairement à Asunción où la population descend principalement des indiens Guarani, les habitants de Montevideo ont majoritairement des visages d'Européens. L’Uruguay nous a semblé plus attrayant que le Paraguay... mais toujours très loin derrière Buenos Aires.

Le_Congr_s_de_Buenos_Aires__palais_le_plus_impressionant_de_la_villescA notre arrivée de nuit dans la capitale Argentine, nous avons eu l'impression de rouler dans les rues de Paris illuminées. Après avoir quitter l'ambiance Bossa Nova et Samba de Rio, nous avons pu acceder à l'esprit Tango de Buenos Aires. Nous avons aimé le quartier de la Boca, avec ses maisons colorées, ses danseurs de Tango (qui cherchent un peu trop le touriste), et son stade impressionnant (la Bombonera, ansíen temple de Maradona), arpenté celui de San Telmo, avec ses brocantes fameuses, puis longé celui de Puerto Madero, avec ses quais réaménagés  très tendance.

Finale_de_la_Coupe_du_MondeBien sûr, nous avons suivi à distance le parcours des Bleus à la Coupe du Monde. Nous avons vu la finale dans l’amphithéatre de l'Alliance Française de Buenos Aires, entourés de Français et de journalistes argentins. Nous étions déjà prêts à envahir la place centrale de Buenos Aires, mais quand nous y sommes passés deux heures plus tard, les couleurs des drapeaux étaient vert, blanc et rouge.

Notre_jolie_nouvelle__Amandine__sur_les_quais_de_Puerto_MaderoC'est également ici que Amandine nous a rejoint pour partager la fin de notre voyage. Eh oui, Buenos Aires ça change de Sainte Luce sur Loire !

Demain nos routes se séparent puisque Myriam remonte pour quelques jours vers le soleil  brésilien, Florian va faire connaissance avec une grand-mère éloignée dans les terres de l’Argentine, pendant que le trio Amandine-Nathalie-Pierre part pour la Patagonie pour découvrir  glaciers,  gauchos, et autres baleines... 

30 juin 2006

Revue de presse

Une fois n'est pas coutume, voici un message non pas pour raconter notre dernière semaine d'aventures, mais plutot pour illustrer ce que représente aujourd'hui le commerce équitable (article tiré de Le Monde daté d'hier)

Les ventes de produits équitables ont décollé en 2005 dans le monde

Les ventes mondiales de produits "commerce équitable" ont bondi de 37 % en 2005, à 1,1 milliard d'euros, selon le rapport annuel de l'organisme international qui délivre le label, Fairtrade Labelling Organisation (FLO), publié mercredi 28 juin. Plus de 300 entreprises à travers le monde se sont associées au commerce équitable l'an dernier, une hausse de 29 % qui porte le nombre total des sociétés offrant ces produits à 1 483. Le nombre de producteurs s'étant vu accorder le label a plus que doublé entre 2001 et 2005, pour atteindre 508, dans 58 pays, assurant de meilleures conditions commerciales à plus de cinq millions de personnes, note également la FLO.

Au Royaume-Uni, les ventes de produits "équitables" ont progressé de 40 %, à 195 millions de livres (282 millions d'euros) l'an dernier et représentent un quart des ventes mondiales, selon des chiffres récemment publiés par la Fondation du commerce équitable, organisme britannique de certification et membre de la FLO. Marks and Spencer est devenue en mars le premier grand commerce de détail britannique à ne vendre que du thé et du café portant la marque "commerce équitable". La chaîne de magasins a par ailleurs étendu sa gamme de vêtements en coton sous ce label. h_9_ill_645435_commerce_ethique_46

En France, l'attribution du label "commerce équitable" a pris, en comparaison avec d'autres pays européens, beaucoup de retard. Mais, note le rapport, à partir de 1998, les choses ont évolué, avec notamment le succès "incroyable" des produits Max Havelaar.

UNE GAMME DE PRODUITS VARIÉS

"La rapidité avec laquelle les ventes augmentent montre la demande croissante des consommateurs pour un modèle positif de commerce plus juste et plus soutenable à long terme pour les agriculteurs, et qui les aide à développer leurs communautés", souligne la FLO.

La marque "commerce équitable" assure aux producteurs un prix minimum qui couvre leurs coûts de production plus une prime pour l'investissement dans des projets de développement socio-économiques.

La gamme de produits certifiés est très variée. Elle inclut le café, le thé, le cacao, le sucre, les fruits, les biscuits, le miel, les épices, le vin, la bière, le rhum, les fleurs, les yaourts, ou encore les vêtements en coton.

21 juin 2006

De Cousteau à Ronaldinho

sao_paulo_et_son_relief1Sur la route de Coagrosol et Fruto do Sol, nos deux coopératives suivantes, nous nous sommes arrêtés quelques jours à Sao Paulo. Arrêt obligé dans cette mégalopole de 20 millions d’habitants. Sao Paulo, ou « Sampa » pour ceux qui la connaissent, est la capitale économique du pays et a des airs de métropole occidentale : des grattes ciels à n’en plus finir, et un métissage très riche. Bref, c’est un monstre qui avale et intègre tout sur son passage. On pensait rattraper le coup avec un match du campeonato de football entre Corinthians et Goias, mais un stade de 85000 places, le Morumbi, occupé par 3000 supporters qui ne savent que crier « filho da puta » c´est assez décevant. Bref, dans le combat séculaire entre Cariocas (Rio) et Paulistas (Sao Paulo), nous tranchons pour Rio plus charmante et à taille plus humaine.

_1« Fruto do Sol », en Français « Fruit du Soleil », illustre parfaitement les activités des deux coopératives qui cultivent et exportent des fruits gorgés de soleil, ou les transforment en jus et confitures. Ces fruits sont bien sûr des oranges (c’est la région du monde qui en produit le plus), les citrons, et les plus exotiques « maracuja » (fruit de la passion) ou « goyava » (goyave). Le plus lourd travail fût de goûter tous ces fruits au pied de leur arbre dans les plantations, ainsi que les différentes recettes de confitures…

Ces coopératives nous ont parues les plus développées en terme d’infrastructures et d’organisation an accord avec les critères du commercr_me_de_goyave_dans_son__l_ment_narurelce équitable. Ce sont des organisations jeunes (5 et 2 ans), mais qui ont grandi très rapidement. L’accueil dans ces coopératives a été des plus chaleureux, puisque nous avons été aussi conviés à de nombreux « churrasco » (barbecue Brésilien). Nous avons également croisé la route de Josiane, qui travaillait chez Max Havelaar Belgique et a décidé de prendre un congé sabbatique d’un an afin d’offrir ses talents à de petites organisations de commerce équitable. Enfin, pour couronner notre séjour, nous avons été expressément invités par deux fois à présenter notre projet sur les ondes radio locales !

En quittant Fruto do sol et Coagrosol, nous avons pris la route de Bonito, un petit paradis Brésilien fréquenté depuis seulement une dizaine d’années par les touristes. Les habitants de baignade_dans_un_aquariumBonito ont en effet longtemps gardé pour eux les lieux insolites qui entourent leur village : des fleuves aux eaux cristallines où nagent des poissons de toutes les couleurs, des cascades par dizaines, des grottes qui renferment des lacs souterrains d’un bleu inoubliable. Devant le fleuveau_bord_du_lago_azul Sucuri, le Commandant Cousteau, le Français le plus connu (avec Zidane !), aurait dit que ses eaux sont les plus transparentes du monde. Florian a testé la « fluctuation » sur le fleuve : muni d’un masque et d’un tuba, vous vous laissez dériver avec les poissons pendant une heure. Nathalie et Pierre ont adoré les 8 chutes d’eau du Parque das Cachoieras. Myriam est sortie envoutée de la Grota do Lago Azul.

Comment enfin parler de ces quinze derniers jours sans évoquer la Coupe du Monde ! C’est entouré de supporters Brésiliens que nous avons vécu Brésil-Croatie, le premier match de la Seleçao. Les leçons à retenir pour être un bon supporter Brésilien : s’habiller de jaune et de vert, crier quand Ronaldinho touche le ballon, traiter Ronaldo de « gordo » (gros), et lancer des pétards dans la rue pour célébrer un but.

En attendant la sixième étoile…

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1 juin 2006

Sous le soleil de Rio

Copacabana, Carioca, Ipanema, Corcovado, Maracanã, Bossa Nova, etc. Tous ces mots vous disent quelque chose, normal, ils font partie du mythe de Rio. En une semaine, on a largement le temps de tomber follement amoureux de cette ville qui est très largement à la hauteur de sa réputation.

le_corcovado__christ_r_dempteur_surplombant_la_villeLa tournée des vues panoramiques commence par une montée au Corcovado, le Christ qui surplombe la ville. Là haut, les mots sont inutiles, on observe tranquillement la géographie généreuse de la belle Rio. Les immeubles sont encastrés entre les collines et la mpain_de_sucre_vu_depuis_le_corcovadoer. D’un côté du Christ, on découvre la bande de terre Ipanema. De l’autre, on admire la vue du Pain de Sucre.

A l’aide d’une cabine téléphérique, on arrive au sommet du Pain de Sucre (Pão de Açucar). La vue n’est pas moins impressionnante, et elle permet d’admirer le centre ville ainsi qu’une partie de la fameuse plage de Copacabana.

A Rio, la ville est divisée en plusieurs quartiers qui portent tous un nom spécifique. Ce nom vient très souvent du nom de la plage que longe le quartier, car la ville s’étend principalement le long de la côte. Copacabana en fait partie, tout comme Ipanema, Flamengo (nom d’un célèbre club de foot Brésilien), Botafogo (idem), etc. Chaque quartier a son histoire et son petit côté glamour. Nous passerons vite sur le centre historique, ou le quartier de Santa Teresa car ils nous ont un peu déçus. La Préfecture de Rio oriente visiblement tous ses efforts vers l’aménagement des plages, et cela se ressent fortement dans les quartiers intérieurs de la ville. Cependant, nous n’oublierons pas l’ambiance bohême et très conviviale des rues festives de Lapa.

ipanema_la_volupteuseCopacabana, la plus connue des plages et la plus mythique, n’est pas forcément la plue jolie. Nous lui avons préféré Ipanema, sa voisine plus jeune, berceau de la Bossa Nova, et plus glamour avec ses collines voluptueuses. Quant à Flamengo, tout le bord de plage est aménagé pour la pratique du sport : terrains de foot, cours de tennis, terrain de volley, points de musculation, etc. Mais en réalité, quelque soit la plage, le sport fait partie du décor. Les Cariocas, habitants de Rio de tout âge, prennent soin de leur corps ce n’est pas un mythe non plus. Jeunes et vieux joggers se croisent le long de Copacabana, les potes se retrouvent à la nuit tombée pour des matchs de « foot-volley » (sorte de volley pratiquée sans les mains mais avec les pieds) au bord de l’eau sur les plages éclairées, etc. car la liste est longue…

le_maracana__plus_grand_stade_du_monde1Mais les clichés Cariocas ne s’arrêtent pas là ! Nous avons également fait la connaissance du Maracanã, stade de foot le plus grand du monde. Après la visite du « Hall of Fame » retraçant les grandes épopées de la sélection brésilienne, nous avons assisté au classique « Fla-Flu » (Flamengo contre Fluminense). Le stade n’était pas plein pour cause de travaux, mais l’ambiance Brasilll était au rendez-vous.

Cette étape à Rio de Janeiro fût également l’occasion de visiter une nouvelle initiative de commerce équitable. Pour l’entrecollection_tudo_bomprise française « Tudo Bom ? » (littéralement « Comment ça va ? » en Portugais), nous sommes allés rencontrer les couturières de Pétropolis, une ancienne ville impériale au Nord de Rio dans laquelle l’industrie textile a joué un rôle très important. Aujourd’hui encore, les Cariocas se déplacent le week-end pour faire leur shopping car les prix y défient toute concurrence. Accueillis par Schirlei et sa famille, nous avons fait la connaissance de trois groupes de femmes qui travaillent à la confection des vêtements de la marque « Tudo Bom ? ». En plein travail sur la toute nouvelle collection, elles ont accepté de pauser devant notre objectif et de partager avec nous leur expérience.

On a une petite larme à l’heure de quitter cette ville généreuse où les saisons semblent s’être définitivement arrêtées sur l’été.

Rio est un bel aperçu de la richesse Brésilienne, mais cela ne représente pas toute la culture de ce pays immense. La semaine prochaine nous partons dans les terres de l’Etat de Sao Paulo à la rencontre de deux nouvelles coopératives. Cette région, ancien temple de la culture du café Brésilien est tournée aujourd’hui vers les plantations d’agrumes et d’oranges. Ce sera donc pour nous une semaine très fruitée.

18 mai 2006

Le Brésil et ses sourires

Plus que pour tout autre pays, le passage de la frontière entre la Bolivie et le Brésil fût un choc. L’effet « Brasilll » vous surprend et vous fait chaud au cœur. C’est peut être une impression, mais il nous a semblé que de Guayaramerim (ville du côté Bolivien) à Guajará-Mirin (même ville du côté Brésilien), les gens étaient plus souriants… même si on ne comprenait pas toujours ce qu’ils disaient.

une_palmeraieAPA et RECA, deux coopératives qui produisent des cœurs de palmiers pour nos rayons français, ont été notre premier contact avec la culture brésilienne. Dans cet Etat du Brésil au cœur de l’Amazonie (le Rondônia) où la majorité de la population a émigré à la recherles_coeurs_de_pamier__dans_leur_environnement_naturelche d’une vie meilleure, les sujets de la déforestation et de l’accès à la propriété des terres sont brûlants. Toujours très bien accueillis, nous avons pu visiter les palmeraies, observer le processus d’extraction du cœur de palmier en pleine nature. Nous avons également eu l’occasion d’écouter les producteurs s’exprimer sur leur organisation. Leur positivisme nous a étonné, de même que leur grand sens de la solidarité. Ce sont là des atouts fondamentaux pour la progression de ces organisations de producteurs.

brasilia__pas_de_place_pour_les_pi_tonsAprès 35 heures de bus et la moitié du Brésil derrière nous, nous voici à Brasilia, la capitale du Brésil. Brasilia vaut vraiment le détour pour son architecture très originale aux airs futuristes. Pour comprendre cette ville, il est important de savoir qu’elle a été construite envue_sur_le_congr_s_de_brasilia seulement 4 ans, à la fin des années 1950, en rase campagne, sur décision du Président de l’époque afin de créer une capitale plus au centre du pays. Brasilia remplace donc Rio de Janeiro en 1960. Cette ville est uniquement administrative - pas de centre historique à visiter. Ici tout est organisé autour de quartiers et d’avenues qui n’en finissent pas. En tant que touristes piétons, nous nous sommes sentis un peu perdus dans cette structure délirante.

Notre destination suivante, Porto Seguro, se trouve sur la Côte Atlantique au Sud de Salvador de pitinga__douce_plage_au_sud_de_porto_seguroBahia. 3500 km, rien que ça ! C’est la distance que nous avons parcourue en une dizaine de jours depuis les visites de APA et RECA. Afin de nous remettre de ces longs trajets, nous décidons de passer quelques jours dans cette charmante petite ville balnéaire. Myriam en profitera pour faire son baptême de plongée, alors que Pierre s’essayait pour la première fois au foot contre des joueurs 100% Brésiliens sur des plages magiques… Moments longtemps attendus !

2 mai 2006

Pourquoi la fin de la Bolivie ne rime pas avec la fin des péripéties

quand_c_est_beau__cerro_rico1Suivant toujours la route d'Alice, notre périple nous emmène vers une autre merveille : Potosí.
Potosí a été connue pour ses mines d'argent du 16ème au 19ème siècle. Son Cerro Rico (La Montagne Riche) regorgeait de ce métal précieux qui a permis l'enrichissement de la couronne espagnole mais aussi l'esclavage des indigènes. Aujourd'hui les mines sont toujours exploitées par les hommes et les enfants regroupés en coopératives. Des agences de tourisme organisent des visites de cesfiesta_avec_le_t_o1 mines. C'est avec l'agence de Marvin, “Tourismo Claudia” que nous avons pu participer aux trois tâches principales des mineurs (extraire avec le marteau; pousser les wagons et tracter par système de poulie les matériaux) : pas de repos pour Aventure Equitable ! C'est bien pour cela que nous avons pu approcher le Dieu du Cerro, le “Tío” pour boire de l'alcool à 96 degrés et fumer avec lui, comme ont l'habitude de le faire les mineurs pendant leur pause.

vue_de_sucreProchaine étape : Sucre. Sucre est la capitale constitutionnelle alors que La Paz est la capitale politique (à cause d'une guerre perdue au 19ème siècle par Sucre). C'est une très belle ville, située entre plusieurs petites collines. Oui, cette ville a un charme tout particulier et nous en sommes tous tombés amoureux pour une raison ou une autre, surtout que nous y avons passé Pâques !

Après un rapide retour à La Paz pour finaliser notre mission avec l'agence Tourismo Claudia et revoirla_route_de_la_mort1 notre grand ami Denis, nous filons vers Rurrenabaque par la “Route de la Mort” : les conducteurs de bus boivent avant de l’emprunter. C'est la route la plus dangereuse du monde car il arrive que l’on ne distingue plus les bords depuis le bus. La route est littéralement creusée dans la falaise. Mais nous aterrissons dans un petit écrin végétal entouré de palmiers, berçés par une douce chaleur ainsi que par les mixeurs des jus aux fruits exotiques. Ici, en bons warriors aguerris que nous sommes devenus, nous ne pouvions pas faire l'impasse sur une exploration de la pampa. l__me_d_un_guerrierNotre guide, Einar, est surnommé Rambo par ses pairs (ça impose tout de suite le ton !). Il nous emmène sur les méandres du río Yucuma dans sa barque pour nager avec les dauphins roses, s'amuser avec toutes sortes de singes, admirer les killnos_amis_les_singes trees (ces arbres qui mangent les autres arbres en les asphyxiant), jouer au football sur un terrain jonché de bouses de vache mais éclairé par un merveilleux soleil couchant et surtout...caresser un crocodile ! Rambo a été infatiguable : il nous a proposé, après toutes ces émotions, une soirée autour d'un feu de camp sur l'île aux caimans avec d'autres guides très intéressants, histoire de formaliser notre transformation en Tarzan&Jane.

De “Rurre” (comme les gens disent ici), nous avions prévu de rejoindre Guajara-Mirim pour entrer au Brésil, mais cela se mérite ! En effet, nous avons dû attendre 2 jours (un fleuve avait débordé et a rendu le chemin impraticable) avant de pouvoir enfin prendre un bus vers Guajara. Ce ne fût que le début : on nous avait annoncé un départ entre 23h et minuit (nous aurions dû nous douter que cette marge était trop peu précise pour être vraie !). Qui aurait pu imaginer qu'il débarquerait à 3h du mat’ ! Et bien personne, c'est bien pour cela que nous avons attendu au terminal tout ce temps. Toujours sur le même schéma, le voyage qui devait durer 24h, a duré...47 heures ! Car la “carretera es muy fea”  ! C'est vrai que le bus s'arrêtait à sc_ne_quotidienne_d_un_voyage_en_bolivieintervalles réguliers pour passer tant bien que mal un trou ou aider un autre bus à passer. Tous les passagers du bus étaient régulièrement sollicités pour aider à sortir de ce bourbier. Par “sollicités”, comprenez “tirer le bus par une corde en pleine nuit pendant plusieurs heures”. C'était vraiment la fête lors de la réussite ! En bref, le voyage a été anthologique : outre les arrêts fréquents, la route quasi impraticable, le manque d'eau et de nourriture, c'est l'entraide naturelle et l'ambiance conviviale entre les passagers qui primaient.

Morale de l'histoire selon nos amis boliviens, “Todo es posible, Nada es seguro”.

Un pays n'a jamais aussi bien suivi sa devise que durant ces deux jours...

13 avril 2006

Planète Bolivia

packaging_de_quinoa_rouge_et_blond_dans_champs_quinoa__3_Après La Paz, on continue à longer l’Altiplano pour se rendre dans le sud de la Bolivie, à Challapata, l’usine de transformation de Quinoa d’Anapqui,  malgré la grève des transports –qui nous a valu un passage éclair à la télévision bolivienne. Epifanio et Ivan, respectivement Président et vice-Président nous ont accueillis. Mis à part les deux heures de retard sur chaque horaire, on a pu prendre de belles photos et Ivan nous a raconté des légendes sur la quinoa et les montagnes. Il nous a quitté prématurément et nous sommes restés avec Epifanio, sympathique, mais pas des plus bavards.

            Le soir du deuxième jour, on a passé la nuit à Llica, au Nord ouest du désert de sel. L’accès au village est p1020755contrôlé par un poste militaire. Stoppé à la barrière, Epifanio nous avoue les dents serrées « No tengo los documentos ! ». Après une batterie de questions des militaires, leur chef se pointe et embarque Epifanio, deux minutes plus tard on demande à Pierre de les rejoindre. Cinq minutes plus tard il revient, « une vraie scène de film ! ». Le chef lui a demandé de p1020718l’argent pour « apoyar projectos para los jovenes » -mon œil- sous la mine déconfite d’Epifanio, qui demandait du regard notre coopération.  Pierre a donné 60 bolivianos -6 euros-, ce qui a fait rire le chef et on est passés.

            Le lendemain, après des interviews de petits producteurs, on est partis pour la grande traversée, celle du Salar p1020798d’Uyuni, 4h30 de route pour faire 150km sur une croûte de sel. Epifanio n’est pas très rassuré, nous non plus. Si on tombe en rade, il faut avoir la chance de croiser quelqu’un dans cet ip1020715mmense désert aux nuits glaciales. On protège comme on peut le moteur de la voiture avec des branches d’arbustes et en route. On file tout droit dans cette étendue blanche sans aucune route balisée. Le soleil frappe fort et les 5cm d’eau sur la croûte de sel accentuent la réverbération. Le spectacle est grandiose. Les montagnes se reflètent sur l’extrême platitude du Salar si bien qu’elles apparaissent comme des soucoupes volantes. Le blanc en fait un mirroir parfait qui donne la même couleur au reflet. Il n’y a plus de ligne d’horizon et cette étendue d’une blancheur pure qui parait infinie n’est rompue que par les volcans, le magnifique Tunupa en particulier, semblable à la montagne Paramount. On roule vers nulle part et les montagnes ne semblent jamais se rapprocher.La Bolivie est une autre planète, et le désert de sel n’en manque vraiment pas.
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            Arrivés à Uyuni, la ville ne présente aucun intérêt mis à part les crêpes d’un breton (ça change des frites et du riz). Et l’on part dés le lendemain pour le sud de la Bolivie en Jeep et en touristes, après 3 semaines de boulot.  A cinq dans le 4x4 plus le guide, il nous manque une personne et l’on se retrouve avec Olivier, un français sympathique d’une trentaine d’années. On ne va pas s’attarder sur Carmelo notre guide, pas trèsp1020869 loquace et plutôt lunatique.

  Avant pour nous la Boliviec’était l’Altiplano, maintenant on hésite entre la Lune, Mars ou Jupiter. Le sud Lipez est volcanique, à la fois escarpé et désertique, en tout cas irréel. Les volcans enneigés au sommets à 6000m nous rappellent á la réalité des visions lunaires. Ici l’eau des lagunes est bleue,p1020938 verte ou rouge, les arbres sont en pierre et les flamands roses côtoient les vigognes.  Les geysers du Sol de Mañana crachent de l’eau bouillante dans un bruit de ténèbres du haut de leurs 4870m. Pierre et Florian se sont baignés dans des eaux thermales à 40º, à 7h30, regardant unp1020961 lever de soleil par un froid de canard. Si la Bolivie est dans notre monde, c’est en tout cas une autre planète. Il n’est pas étonnant d’apprendre que c’est ici que Dali a trouvé son inspiration. Ses toiles du désert du sud Lipez sont totalement réalistes. Mais la p1020980réalité on n’en veut pas tout de suite, on continue de rêver…p10209671

5 avril 2006

La Paz et ses fœtus de lamas

Coincée entre des sommets à plus de 6000 m d’altitude, et elle-même située à plus de 3500 m d’altitude : voici La Paz, la capitale de la Bolivie.

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Après 3 semaines passées dans cette ville, il n’y a pas tellement de choses à raconter. Il faut dire que la capitale Bolivienne n’est pas un chef d’œuvre d’architecture, comme le sont Potosí ou Sucre. A notre arrivée, nous avons étés frappés par la saleté de la ville : les pots d’échappements des innombrables bus teintent l’air de la ville, et les déchets décorent les trottoirs faute de système de ramassage efficace. Parmi les éléments qui nous ont marqués, il y a les fœtus de lamas séchés. Si si… Vous avez bien compris ! Pour nous ils sont comme sortis d’un film d’horreur, cependant pour les Boliviens ils sont sacrés : que l’on soit artisan ou ingénieur diplômé, on ne construit pas une maison sans en enterrer un dans les fondations, car il portera chance au nouveau foyer.

Comme la majorité des villes de ce continent, La Paz est duale. Mais ici, tout est une question d’altitude : dans les quartiers les plus bas de la « Zona Sur » (3200 m) ou le climat et la végétation sont plusl_altiplano_dans_toute_sa_splendeur favorables, on trouve des maisons immenses, des jardins, et tout ce qu’il faut pour vivre agréablement. En remontant les collines de la ville, on rencontre les quartiers les plus défavorisés, jusqu’à arriver dans « El Alto » (4200 m). « El Alto » c’est presque une légende à La Paz ; ce quartier est une ville à lui tout seul, aussi grand que 5 arrondissements de Paris, il est fortement déconseillé aux gringos surtout la nuit. Mais « El Alto » permet de prendre toute la mesure de l’Altiplano Bolivien : c’est plat, c’est immense, c’est aride, à tel point que l’on oublie totalement qu’on est presque à une altitude équivalente à celle du Mont Blanc.

les_femmes_de_patacamaya__tudient_le_nouveau_mod_le_que_leur_apporte_monicaMonica a été notre guide dans la ville et sa région. Elle est le représentant de « Ethos », un de nos partenaires, ici en Bolivie. C’est avec elle que nous avons découvert les communautés de femmes de Patacamaya et d’ « El Alto ». Chaque groupe est composé de 10 àle_lama__plus__lanc__et_plus_grand_que_son_ami_l_alpaga 20 femmes qui tricotent des modèles originaux de vêtements et accessoires à base de laine d’alpaga équitable. Nous avons également pu accéder aux étendues de l’Altiplano ou sont élevés les alpagas et les lamas qui sont à l’origine de ces beaux vêtements. A propos, connaissez vous la différence entre un alpaga et un lama ? Et bien, le lama a un cou beaucoup plus long, son poil est plus dru, alors que l’alpaga est plus tassé.

Echange de bons procédés : nous avons encore joué la carte du crumble aux pommes pour épater Monica, alors qu’elle sortait de sa cave de très bons vins blancs Boliviens pour accompagner ses lasagnes végétariennes !

la_glace_du_milieu_c_est_celle_de_mimiPour terminer, quelques photos de l’anniversaire de Mimi que l’on a dignement fêté chez le glacier le plus célèbre de La Paz. Pour ses 22 ans elle a été gâtée : une écharpe en laine d’alpaga designée par Ethos et offerte par Monica, un cadre représentant une chola offert par le réceptionniste de l’hôtel (notre nouveau pote !). Et enfin des verres à tequila made in Bolivie pour agrémenter les apéros si chers à Mimi !

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